dissabte, 11 de novembre del 2017

3 DE NOVIEMBRE / AZAÑA. 77 años de su muerte en Montauban.


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Manuel Azaña (Alcalá de Henares, 10 janvier 1880 - en exil à Montauban, pero oficialmente en territorio mexicano -legacion- 3 novembre 1940), journaliste, brillant écrivain (Prix National de Littérature en 1926 pour Vida de Juan Valera, il est aussi l’auteur de La velada en Benicarló -1939-, réflexion et série de dialogues sur la Guerre d’Espagne...) et homme politique espagnol. Il décroche sa maîtrise en droit en 1897 à l’Université de Saragosse. Son doctorat obtenu, en 1900, il devient fonctionnaire à la Dirección General de los Registros y del Notariado, en 1909. Deux ans plus tard, grâce à une bourse de la Junta de Ampliación de Estudios, il est à Paris où il vit une expérience qui apparaît dans son premier livre, Estudios de política francesa contemporánea. La política militar (1919). De retour à Madrid, il devint le Secrétaire de l’Ateneo de la capitale (1913-1920), puis son Président en 1930. 

En politique, il entre de 1913 à 1923 au Partido Reformista de Melquíades Álvarez mais s’affirme véritablement républicain en 1925, lorsqu’il fonde Acción Republicana: formation républicaine modérée et bourgeoise. A la chute de la dictature de Primo de Rivera en 1930, c’est en tant que représentant de ce parti qu’il siège au Comité Révolutionnaire, et contribuera à l’instauration de la République le 14 avril 1931 et du gouvernement provisoire comme Ministre de la Guerre, d’abord, puis Président. Il est confirmé au poste de chef du gouvernement suite aux élections des Cortes Constituyentes ( juin 1931) mais en démissionne en septembre 1933. 

Dans l’opposition, il réussit à unir les partis républicains de gauche et crée Izquierda Republicana, dont il est élu Président. En octobre de la même année il est arrêté, accusé d’être impliqué dans les événements révolutionnaires des Asturies et de la Catalogne. Libéré en janvier 1935, il parvient à s’allier avec d’autres et à créer le Frente Popular. Cette coalition l’emporte lors des élections de 1936 (février). En mai, M.Azaña est élu Président de la République et occupera cette fonction durant toute la guerre d’Espagne. Il est contraint de s’exiler par l'avancée des troupes fascistes coalisées européennes autour du rebelle Franco. Il entre en France et démissionne de son mandat en février 1939. Il meurt, à Montauban des suites d’une longue maladie, le 3 novembre 1940 et sera enterré deux jours plus tard. Lors de ses obsèques une foule d'environ 3000 réfugiés républicains accompagne le président jusqu'au cimetière municipal de Montauban, avec en tête de cortège les autorités consulaires mexicaines qui lui avaient offert leur protection dans la légation de l'Hôtel du Midi. Malgré son désir, les nouvelles autorités de l’Etat français (Pétain) interdisent que son cercueil soit recouvert du drapeau tricolore républicain, les diplomates mexicains parviendront à ce que celui-ci soit tout de même remplacé par un drapeau tricolore lui aussi... celui de la République du Mexique. Luis I. Rodríguez ( representante del Presidente Cardenas) le decia al prefecto de Petain eso, inolvidable:

“Está bien. Lo cubrirá la bandera de México; para nosotros será un privilegio; para los republicanos, una esperanza; y para ustedes una dolorosa lección”.

Y así fue.

M. Azaña: Sus restos reposan en el cementerio de Montauban (Trapeze Q, Section 7)
Tras su muerte, Rodríguez continuó con la protección a la esposa de Azaña, Dolores Rivas Cherif, a quien logró enviar a México y, finalmente, concluyó su misión diplomática el 27 de febrero de 1942 al ocurrir la total ocupación alemana de Francia... Retirado de las actividades políticas, Luis I. Rodríguez murió en México el 28 de agosto de 1973. En reciprocidad al acto promovido por él con Manuel Azaña, su féretro fue cubierto con la bandera republicana española

Honneur à la République mexicaine et honte à la droite et extrême-droite française. Honte à tous ces maires, tel celui de Gurs ( él quien "forcadea", celui qui "fourcade"". cf mon blog) et aux autres autorités françaises qui en 2017 refusent encore, mais tout comme leurs maîtres à penser pétainistes et collabos d'autrefois, que flotte la gloriosa Tricolor lors de nos hommages à nos parents et à la Résistance. ! Viva la Repùblica ! A. POR LA TERCERA y FEDERAL !